À l’instar de tous les types d’entreprises, une SARL a des charges, et ce, dès le début de ses activités. Ces charges sont à avoir en tête avant même la création de votre SARL. La SARL ou Société à responsabilité limitée est une entité dont la constitution est le fruit des apports de plusieurs associés. À la tête de cette entité se trouve le gérant de la SARL. À mesure que la SARL se développe, la société doit payer des impôts sur les bénéfices. Le gérant doit également s’acquitter des cotisations sociales selon les revenus. De plus, il se pourrait qu’il doive investir dans l’achat de matériel pour augmenter rapidement la productivité de son entreprise. Or, les impôts, les cotisations sociales ainsi que les investissements constituent des charges pour l’entreprise. Ainsi, la vie sociale d’une SARL est principalement marquée par trois types de charges. Il y a les charges fiscales, les charges sociales et les charges d’exploitation. Vous dirigez une société de type SARL ? Vous devez savoir que vous ne pouvez pas échapper à ces charges. En revanche, il existe quelques solutions qui peuvent vous aider à les optimiser.
Quelles sont les différentes charges au sein d’une SARL ?
L’entreprise doit assurer les dépenses d’exploitation ainsi que les charges fiscales et sociales afin de se développer et rester dans la légalité.Les charges d’exploitation d’une SARL
Les charges d’exploitation d’une SARL sont les frais relatifs à l’exercice de l’activité de la société. Ce sont, notamment, le prix d’achat des marchandises ou le montant des prestations qui permettent l’exploitation de l’entreprise. Parmi ces charges, nous pouvons donc citer :- L’achat de matière première
- Les frais bancaires relatifs à la gestion des comptes
- Les assurances
- Le paiement des salaires des collaborateurs de la SARL
- Le paiement des prestataires
- Les frais de sous-traitances
- Les loyers
Les charges fiscales d’une SARL
L’impôt sur les sociétés concerne toutes les personnes morales, y compris les SARL, sauf si le dirigeant opte pour l’IR. Le prélèvement de cet impôt se fait au niveau des résultats comptables de l’entreprise. Le taux d’imposition peut être de 15 % ou de 25 % en fonction des bénéfices de l’entreprise. Si le dirigeant de la SARL opte pour l’impôt sur le revenu, ce sont les associés qui doivent supporter l’impôt et non la société. En revanche, l’impossibilité dépend du respect de plusieurs conditions en plus de l’accord unanime des associés :- La date de l’immatriculation de l’entreprise SARL ne doit pas dépasser les 5 ans.
- L’activité de la société doit être commerciale, agricole, artisanale ou industrielle. Une activité libérale est également possible.
- L’entreprise SARL doit avoir moins de 50 salariés.
- Les chiffres d’affaires de la société SARL doivent être inférieurs à 10 millions d’euros
- Au moins 50 % des parts de la société doivent appartenir à des personnes physiques.
- La franchise de base de TVA. Il s’agit du régime d’imposition qui exonère la SARL de la déclaration et du paiement de la TVA sur les ventes qu’elle a accomplies.
- Le régime réel simplifié. Dans ce cas, la SARL doit payer des acomptes de TVA et faire une déclaration annuelle.
- Le réel normal. Ce régime d’imposition oblige la SARL à faire une déclaration mensuelle du TVA.
Les charges sociales d’une SARL
Les charges sociales d’une SARL correspondent à la rémunération du gérant, aux dividendes et à la rémunération des employés. En tant que dirigeant de votre SARL, vous pouvez prétendre à un salaire. Il s’agit là d’une contrepartie de vos fonctions dans l’entreprise. Cette rémunération fait que vous êtes assimilé à un salarié. Par conséquent, votre salaire est frappé par les charges sociales. Cependant, vous pouvez également décider d’exercer vos fonctions de gérant ou de co-gérant d’une SARL à titre gratuit. Dans ce cas, vous ne payez aucune cotisation sociale. Votre statut influe également sur cette cotisation. Ainsi, si vous êtes un gérant minoritaire ou égalitaire au sein de la SARL, vous n’avez pas à payer de cotisation sociale. Par ailleurs, il est possible que vous ayez un statut de gérant majoritaire et que vous ne perceviez aucun salaire. Dans ce cas de figure, vous avez la qualité de travailleur non salarié. Cette qualité requiert que vous remplissiez un formulaire TNS. La conséquence est que durant les deux premières d’exercice de votre fonction de dirigeant, vous bénéficiez d’un forfait. Ce dernier servira de base pour déterminer le montant des cotisations à payer alors qu’en principe, il faut se référer à vos revenus. Concernant les dividendes, ce sont les sommes qui proviennent des bénéfices de la SARL. Ces sommes font ensuite l’objet d’une distribution entre les associés. Vous devez savoir que c’est la société qui doit payer les charges sociales relatives aux dividendes. Et ce, quel que soit votre statut de gérant au sein de la SARL. Les charges en lien avec les salaires d’employés d’une SARL sont notamment :- les allocations familiales,
- les assurances comme l’assurance maladie,
- et la CSG ou la CRDS.
Comment réduire les charges d’une SARL ?
Une SARL doit tenir une comptabilité commerciale avec un compte de résultat qui détermine le résultat imposable. Il s’agit de l’assiette de l’impôt sur les sociétés ou de l’IR. Il est possible de payer moins d’impôt en déterminant certaines charges.Les solutions pour optimiser les charges générales
Pour optimiser votre résultat imposable, vous devez distinguer les charges déductibles de celles qui ne le sont pas. Une charge au sein de la société de type SARL est déductible quand elle :- sert à l’intérêt de l’entreprise
- correspond à une charge effective
- a pour effet de diminuer l’actif net
- figure parmi les charges à payer au cours de l’exercice pendant lequel vous l’engagé