La colocation est régie par l’article 8-1 de la loi n°89-462 du 6 juillet 1989, complétée notamment par la loi ALUR du 24 mars 2014. Avec un succès grandissant, la colocation se répand de plus en plus. Elle permet de partager un grand espace à plusieurs pour une somme modique. La colocation s’adresse aussi bien aux étudiants, salariés, concubins, retraités, familles recomposées ou monoparentales, etc. Pour votre contrat de colocation, découvrez comment choisir entre bail individuel et bail unique. Dans tout les cas, la colocation peut être exécutée via un contrat de colocation vide ou un contrat de colocation meublée.
Le bail unique pour tous les colocataires
Principe du bail unique
Pour être valable, le bail unique (ou commun) doit être signé par tous les locataires. À défaut, celui qui n’a pas signé n’a pas de droit sur le logement. Le paiement du loyer n’est pas fractionné. Le bailleur pourra donc réclamer l'intégralité du loyer à l'un ou l'autre des colocataires. En général, les colocataires se mettent d’accord sur la quote-part due par chacun. Chaque colocataire paye la part correspondante au loyer ainsi que les charges afférentes. Le paiement des charges peut se faire de deux façons :- Par provision mensuelle avec régularisation annuelle
- Ou grâce à un forfait versé en même temps que le loyer (sans possibilité de régularisation)
La clause de solidarité dans le bail
Une clause de solidarité est très souvent insérée dans le contrat de bail. En application de la clause de solidarité, les colocataires sont indivisibles et solidaires par rapport au contrat de location. En clair, en cas de défaut de paiement d’un des colocataires, le bailleur peut demander le paiement du tout à n’importe lequel des colocataires. Le colocataire qui a payé pour les autres peut bien sûr se retourner vers le colocataire défaillant. Cette clause de solidarité s'avère très utile pour le bailleur. N’hésitez pas à faire appel à Contract Factory pour vous aider dans la rédaction de votre bail et de cette clause.Départ d’un des colocataires
Sous réserve de respecter le délai de préavis, un locataire peut partir à tout moment mais son départ entraîne des conséquences notables pour les autres. En effet, le locataire devra continuer à payer sa part du loyer jusqu’à l'arrivée d'un nouveau colocataire. Depuis la loi ALUR, en présence d’une clause de solidarité, le colocataire sortant et sa caution sont tenus pendant 6 mois après le départ du logement. Le sortant n’est délivré de son obligation :- Qu’à l’issue de ce délai de 6 mois
- Ou avant ce délai en cas d’arrivée d’un nouveau colocataire